Prévoyance. Les citoyens se préoccupent-ils de l’avenir de leur situation financière ? Irrégulièrement, l’actualité législative donne un coup de projecteur sur ces sujets. La population suisse a récemment voté sur une 13^e rente AVS, alors que la réforme AVS-21 est entrée en vigueur au 1^er janvier 2024. Elle devra enfin se prononcer cet automne sur la réforme de la LPP (Loi sur la prévoyance professionnelle), dont le but général est de renforcer le financement du 2^e pilier. Par l’intermédiaire de leur banque, leur assureur ou leur fiduciaire, les personnes sont de plus en plus sensibilisées aux aspects pécuniaires pour la 2^e partie de leur vie. Mais. « Les gens prennent petit à petit conscience qu’ils doivent planifier leurs finances, mais ne le font encore que trop peu. La complexité du sujet leur fait souvent peur », explique Jacques Dayer, Directeur adjoint à la Banque Cantonale du Valais (BCVS), responsable de la Planification patrimoniale et financière.

La force de l’anticipation

Recourir à des spécialistes est d’autant plus important. La BCVS ne s’y est pas trompée, elle qui a développé une expertise unique dans ce segment depuis plus de 20 ans et qui, récemment, a encore renforcé et professionnalisé cette activité.

Et que vous diront ces experts ? Premièrement, que planifier demeure absolument essentiel. Connaître sa situation financière vous servira de fil rouge et permettra d’être ainsi mieux préparé aux changements. Deuxièmement, que planifier concerne tout un chacun. L’objectif principal consiste toujours à sécuriser les revenus au moment de la retraite. Selon l’aisance financière du client, des considérations d’optimisation fiscale et de transmission du patrimoine peuvent s’y ajouter. Troisièmement, que planifier est une réflexion qui occupe toute une vie. Jeune, avec une famille, proche de la retraite, à chaque période correspondent des priorités pour sécuriser ses avoirs. « L’anticipation est le mot clé, résume Jacques Dayer. Celui qui a planifié sa situation financière réagira plus vite, effectuera les bons choix et évitera les mauvaises surprises. »

 

Approche globale

La BCVS applique une approche globale avec sa clientèle, que ce soit des privés ou des entreprises d’ailleurs. Tous les sujets sont abordés : revenus, immobilier, succession, prévoyance privée et professionnelle, patrimoine, fiscalité. Une « mise à nue » de ces aspects privés est nécessaire. Prenons un exemple : à la retraite, est-il mieux de percevoir sa caisse de pension sous forme de capital ou de rentes ? Il n’existe pas de réponse juste ou fausse. « Pour une même situation financière, notre conseil pourra être différent si la personne est mariée ou non, a des enfants ou aucun, est en bonne ou moins bonne santé », relève Jacques Dayer. La non prise en compte de tous ces éléments pourrait conduire à des conseils incomplets, voire erronés.

Quelques lignes et un simple exemple suffisent à comprendre la complexité et les enjeux qui entourent la prévoyance. Ceux-ci sont trop importants pour les négliger. Pensez-y et faites-vous accompagner.